Le curcuma et ses curcuminoïdes

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Mon envie d’en connaître plus sur les bienfaits des produits anti-inflamatoires à base de Curcuminoïdes  Well and You, mon permis de découvrir cet article sur le site www.passeportsante.net :

Un aliment, un remède et un produit cosmétique que la science est en train de redécouvrir

par Vladimir Badmaev, M.D., Ph.D., et Muhammed Majeed, Ph.D.

Le curcuma (Curcuma longa, famille des Zingibéracées; haridra, en sanscrit) était très estimé des anciens Indo-Européens pour la teinture d’un beau jaune doré qu’on en tirait. Toutefois, son importance pour l’être humain s’est vraiment révélée lorsqu’on a découvert, il y a longtemps, qu’ajouté aux aliments, le rhizome réduit en poudre permettait d’en conserver la fraîcheur, la sapidité et la valeur nutritive. Ainsi, bien avant l’époque des conservateurs synthétiques bon marché, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. C’est précisément ce pouvoir qu’on lui attribuait jadis de préserver la fraîcheur des aliments qui sert aujourd’hui de modèle pour l’étude de ses applications possibles dans le domaine des soins de santé, c’est-à-dire comme antioxydant.

Traditionnellement, le curcuma avait de nombreuses applications médicales: on l’employait comme stomachique, tonique et dépuratif sanguin, dans la congestion des voies respiratoires supérieures, en application externe dans l’oreille contre l’otorrhée chronique ou comme collyre rafraîchissant dans l’oeil contre l’ophtalmie purulente, comme traitement topique contre le pemphigus (une maladie cutanée à caractère allergique et inflammatoire), pour favoriser le processus de guérison dans le zona, la variole et la varicelle, et en pansement sur les contusions, les foulures, les coupures et les plaies.

L’importance du curcuma en thérapeutique a changé considérablement depuis qu’on a découvert les propriétés antioxydantes de ses composés phénoliques. En effet, on a découvert que ce même rhizome réduit en poudre qui, pendant des siècles, a servi d’épice, était une riche source de composés phénoliques connus sous le nom collectif de curcuminoïdes. Ce terme réfère à un groupe de trois composés phénoliques, soit la curcumine, la déméthoxycurcumine et la bisdéméthoxycurcumine. Sous le nom de composition Bioprotectant (bioprotectrice), on a récemment déposé un brevet sur un ratio de composition spécifique de ces trois curcuminoïdes. Présents dans les proportions indiquées, ils offrent un maximum de bienfaits pour la santé. Cette composition englobe également les dérivés tétrahydro (curcuminoïdes décolorés) des curcuminoïdes qui sont particulièrement utiles dans les applications topiques destinées à prévenir le vieillissement cutané. Le terme Bioprotectant® désigne un antioxydant de la nouvelle génération, capable de protéger l’intégrité d’une cellule vivante par un double mécanisme: d’abord, en prévenant la formation de radicaux libres et, ensuite, en piégeant les radicaux libres existants. Le Curcumin C3 Complex® (nom qui rappelle les trois composés phénoliques) est l’un de ces produits à composition bioprotectrice.

Les applications modernes des curcuminoïdes résultent également de la découverte qu’ils possèdent une activité anti-inflammatoire apparentée à celle de l’aspirine. En fait, leur mécanisme d’action pourrait être plus précis et plus sûr que celui de l’aspirine. Ainsi, dans une étude récente effectuée au prestigieux Sloan-Kettering Cancer Research Center de New-York, on a montré que les curcuminoïdes agissaient en inhibant au niveau des gènes l’enzyme cyclo-oxygénase de type II (Cox2), enzyme qui est responsable de la synthèse des prostaglandines inflammatoires dans l’organisme. A noter que les curcuminoïdes présentent le double avantage d’être des anti-inflammatoires efficaces sans pour autant provoquer d’irritation gastro-intestinale, un effet secondaire bien connu de ceux qui prennent des médicaments anti-inflammatoires classiques tels que l’aspirine. Par conséquent, les personnes souffrant de maladies inflammatoires comme l’arthrite et que l’aspirine soulage, ou celles qui ont pris l’habitude de prendre une aspirine par jour pour préserver leur santé, disposent désormais d’une solution de rechange viable, soit un produit à base de racine de curcuma standardisée pour sa teneur en curcuminoïdes.

Pourquoi pas une dose de curcuminoïdes par jour?

Il est important de souligner en outre que, étant donné leurs effets anti-inflammatoires et antioxydants conjugués, les curcuminoïdes pourraient donner lieu à des applications uniques dans le domaine de la prévention et du traitement du cancer. Une recherche présentement en cours au Sloan-Kettering Cancer Research Center a montré que l’emploi des curcuminoïdes s’avérait efficace dans le traitement de la leucoplasie précancéreuse (une modification de type inflammatoire de la muqueuse buccale). Des expériences en laboratoire indiquent que les dérivés phénoliques du curcuma ont également des effets anticancéreux dans la prévention et le traitement des malignités gastro-intestinales et pulmonaires. Les mécanismes d’action connus des curcuminoïdes dans la prévention de cancers induits de façon expérimentale sont les suivants: 1. augmentation de l’activité du glutathion (molécule anti-oxydante élaborée par l’organisme), 2. fixation directe à l’agent qui provoque le cancer (carcinogène) et son inactivation subséquente et, 3. inhibition du développement des tumeurs même dans les stades avancés de la malignité. A noter également que les propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes des curcuminoïdes pourraient être tout aussi utiles aux animaux de ferme et aux animaux familiers qu’aux humains.

Plus récemment encore, on a découvert que les curcuminoïdes contribuaient à renforcer le système immunitaire (ou de défense) de l’organisme. Techniquement parlant, les curcuminoïdes pourraient agir comme modificateurs de la réponse biologique (MRB). Les composés de type MRB aident l’organisme à faire face aux défis que doit relever le système immunitaire. Ces défis peuvent prendre la forme, par exemple, d’une infection présente ou imminente ou du processus inflammatoire lui-même. Le pouvoir potentiel des curcuminoïdes de modifier le cours de l’infection à VIH (virus de l’immunodéficience humaine) a également été récemment évalué dans des études en laboratoire et des études cliniques.

Dans une étude clinique, 18 volontaires porteurs du VIH ont reçu en moyenne 2000 mg de curcuminoïdes par jour pendant en moyenne 127 jours. La numération des lymphocytes (CD-4 et CD-8) était un des critères clés dans l’évaluation de l’efficacité du traitement. Dans les infections à VIH, et particulièrement dans la manifestation clinique de la maladie au niveau du système immunitaire, soit le sida, les lymphocytes CD-4 deviennent une cible privilégiée de l’infection; ils sont graduellement invalidés et finissent par être détruits par le virus. Le système immunitaire de patients dont la numération en CD-4 est faible est généralement incapable de défendre l’organisme contre les diverses infections virales, bactériennes et parasitaires, infections que l’on qualifie d’opportunistes, les microorganismes profitant littéralement de la faiblesse du système immunitaire pour envahir l’organisme.

Dans l’étude citée précédemment, l’administration pendant environ 20 semaines de curcuminoïdes aux 18 patients infectés par le VIH a entraîné une augmentation significative de leur numération de lymphocytes CD-4 et CD-8, comparativement aux patients du groupe placebo. Dans leur conclusion, les auteurs de ce rapport préliminaire soulignent que le traitement aux curcuminoïdes s’est révélé sans danger pour les patients atteints du VIH dont la numération en CD-4 et CD-8 était faible.

Des études en laboratoire ont mis en lumière les mécanismes d’action qui pourraient expliquer en quoi les curcuminoïdes se comporteraient comme des MRB. Le VIH est un parasite absolu qui ne peut survivre à moins d’être pleinement intégré dans le matériel génétique de la cellule vivante. Une fois cette intégration réalisée, le matériel génétique de la cellule n’est plus à son service, à elle, mais bien à celui du virus, ce qui entraîne la destruction de la cellule. On a découvert que les curcuminoïdes inhibaient l’activité de l’enzyme intégrase (responsable du processus d’intégration décrit ci-dessus), ce qui pourrait avoir pour effet de prévenir la destruction prématurée des lymphocytes CD-4 et CD-8.

Un autre des mécanismes d’action des curcuminoïdes qui donne à penser qu’il pourrait s’agir de MRB, c’est leur rôle de régulation de la production de facteurs appelés cytokines (facteur nucléaire Kappa-B, facteur onconécrosant et interleukine-1), qui aggravent le processus inflammatoire dans l’organisme. Dans les études in vitro, les curcuminoïdes réussissent à inhiber l’activité des cytokines. Ce mécanisme inhibiteur pourrait permettre d’expliquer les effets thérapeutiques potentiels des curcuminoïdes dans les diverses maladies inflammatoires et infectieuses qui sont entretenues par les cytokines.

Le nombre croissant d’articles qu’on a publiés sur les curcuminoïdes et la quantité de données scientifiques dont nous disposons aujourd’hui à cet égard ne devraient pas nous faire oublier les origines modestes de ces composés présents dans la racine de curcuma. Car, en définitive, notre compréhension scientifique de ces composés anciens ne devrait que souligner davantage l’importance du rôle qu’ils peuvent jouer comme aliments et nutraceutiques dans la prévention de la maladie.

Curcumin C3 Complex® et Bioprotectant® sont des marques de commerce de Sabinsa Corporation

À propos des auteurs
Vladimir Badmaev, M.D., Ph.D. a reçu une formation en pathologie clinique et anatomique au Kings Count Hospital et au Downstate Medical Center de New York. Au niveau du doctorat, il s’est spécialisé dans le domaine de l’immunopharmacologie. Auteur de nombreux articles et ouvrages portant sur la médecine traditionnelle, dans lesquels les médecines ayurvédique et tibétaine tiennent une place particulière, il est vice-président aux affaires scientifiques et médicales de la firme Sabinsa.

Muhamed Majeed, Ph.D., détient un doctorat en pharmacie industrielle de la St-John’s University de New York. Il possède une expérience de plus de 15 ans dans la recherche pharmaceutique aux Etats-Unis, ayant œuvré au sein de firmes telles que Pfizer Inc., Carter-Wallace et Paco Research. Il possède une vase connaissance des propriétés pharmacologiques des plantes médicinales utilisées dans l’ayurvéda, médecine traditionnelle de l’Inde axée sur les plantes. Il est président et directeur général chez Sabinsa.

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